Étymologie : de culliacum, pouvant désigner un lieu propice à la culture des choux.
À l’origine, le hameau, dépendant du bourg de Champigny, ne compte qu’un château médiéval et une dizaine de maisons. Le domaine appartient à différentes familles du XIIIe au XIXe siècle. Le château d’agrément, composé de 2 ailes, date du XVIIe et XVIIIe siècle.
En 1895 le domaine est cédé à une congrégation religieuse avant qu’il ne devienne bien national en 1905. L’État vend alors la propriété afin d’y créer des lotissements.
À partir de 1912, des publicités vantent les mérites des terrains de Cœuilly proposés aux parisiens afin d’y construire leur maison, à la campagne : « véritable cure d’air », « 5 francs par semaine ».
10 lotissements aux noms évocateurs sont vendus jusqu’en 1932, comme le village parisien, le nid de verdure, l’avenir de Cœuilly ou l’étoile
La source de Cœuilly, utilisée comme lavoir et abreuvoir, donnait naissance à un ru, canalisé en 1953.
Cœur du lotissement du Village parisien.
Ancienne pension de famille accueillant les vacanciers.
Maison remarquable, fin XIXe , avec appareil de briques rehaussé de linteau, bandeau et corniche. La tourelle permet d’admirer le panorama.
Ancien relais champêtre de la fin du XIXe siècle devenu café-concert.
Parcelle située à l’angle de deux voies, maison de villégiature avec façade en mœllons de meulière, ornée d’éléments de modénature en brique apparente et enduit peint. Les linteaux du rez-de-chaussée sont décorés de carreaux de céramique, toit à pentes multiples.
Place qui rend hommage aux résistants de Cœuilly. Située sur l’ancien carrefour forestier du parc du château, dit place de l’étoile
La place de la chanson où cohabitent des maisons de villégiature et les premiers lotissements à partir de 1912.
Le casino, le skating et le théâtre de Verdure, prisés au début du XXe siècle, font de Cœuilly une destination de villégiature privilégiée des Parisiens
La vocation commerçante de la place Vercingétorix est déjà présente au début du XXe siècle, comme la pharmacie.